J'ai mis du temps à comprendre c'est pour cela que j'ai eu si mal. J'aurais dû voir avant, cacher mon jeu et faire comme je l'entendais. J'ai tout fait comme je pouvais, des études et tout le tintouin et puis, il arriva un moment ou j'avais enfin les cartes en main, une embauche, un salaire, je démarrais quand même ma vie professionnelle.
C'était le moment pour moi de me tourner vers mon père, de lui demander son aide, son aide pour m'installer, pour m'installer enfin quelque part ailleurs que dans cette maison, ailleurs que dans sa maison, ailleurs que dans ce grenier ou j'habitais maintenant depuis plus de 10 ans.
J'ai donc annoncer à mon père que je souhaitais m'installer ailleurs que chez lui, dans un endroit à moi et qu'il devait tout naturellement m'aider soit à démarrer un crédit soit à acheter un bien. Il était propriétaire de nombreux biens immobiliers. Je pensais que j'avais également ma chance dans un legs, pourquoi pas, depuis les récentes lois. Lui avait bien hérité en ligne directe de sa grand mère de cette maison de banlieue dans laquelle nous habitions.
Il était donc obligé de dévoiler un peu son jeu, en tous cas de me répondre. Il me dit alors que je ne devrais pas avoir envie d'aller ailleurs que j'étais bien chez lui et que tout devait rester comme ça. Pourquoi changer... Je lui dit alors que ce que je souhaitais c'était fonder une famille, trouver ma compagne et lui faire des enfants que ce n'était pas possible dans un grenier ! Il me raconta alors que ce qu'il avait prévu, et j’eus l'impression de tomber dans le vide. Mon père avait prévu d'agrandir le grenier et d'aller jusqu'à y faire une cuisine. Inutile d'être architecte, il n'y avait tout simplement pas la place de faire quelque chose de confortable.
Cette révélation fut un basculement total. Donc, après tout ce temps, après toutes ces souffrances, en effet à l'époque l'université n'était pas comme aujourd'hui, c'était une sélection draconienne, nous étions peu à en sortir par le haut. J'avais un diplôme et un métier et tout ce que mon père m'offrait pour me lancer enfin dans la vie, c'était une cuisine dans un grenier !
J'aurais donc continué à vivre comme un rat mais comment une femme digne aurait-elle accepté cette situation, c'était impossible. Alors j'ai du menacer mon père de partir, de ne plus revenir et j'ai obtenu de m'installer dans la maison d'à côté qui lui appartenait. Je n'étais pas sauvé mais c'était un bol d'air frai. J'avais enfin desserré l'étau.
Mon père, n'avait donc pour moi aucune vision d'avenir que celle du rat qui vivait dans son grenier et pour lui, c'est cela qui devait perdurer.
Le témoignage de ma vérité sur ma famille, la famille Raby. Pshychologie familiale. Vous avez un grief, une remarque surtout n'hésitez pas, je suis là pour vous répondre.
lundi 30 mai 2016
lundi 2 mai 2016
Tue ta famille adopte une vietnamienne
J'avais déjà écris un article similaire mais depuis il y a eu quelques rebondissements. Aussi, je vais me permettre de partager avec vous, cette nouvelle expérience.
Dans l'ambiance bon teint qui règne aujourd'hui, ce n'est pas politiquement correcte de parler ainsi d'une "vietnamienne" mettant l'accent sur une discrimination ethnique. Et pourtant, s'il s'agit de nommer ici une population spécifique d’Asie du sud-est non pour faire de la discrimination mais pour dénoncer la perversité de l'homme blanc.
Le démon de midi désigne une crise que je qualifierai de sexuelle qui frappe l'homme âgé d'une quarantaine, d'une cinquantaine ou voir d'une soixantaine d'années. Cette crise consiste à regarder sa femme comme étant trop âgée pour refléter l'âge que l'homme croit avoir. Par souci de rajeunissement l'homme se met à regarder du côté d'une femme plus jeune qui le satisferait mieux dans son besoin de se regarder dans l'autre. C'est à dire de se rajeunir.
Inutile de dire que cela ne sert à rien de vouloir s'affubler d'une femme plus jeune pour se rajeunir. Vous ne feriez que vous rajeunir dans l’œil des autres dans les faits vous paraitriez toujours aussi vieux. Par la suite, le vieil homme blanc, devenant malgré tout de plus en plus vieux, deviendra une proie facile pour la femme asiatique. Voilà le deuxième constat qui mène l'homme blanc à sa perte et par la même à la perte de sa famille.
Afin d'arriver jusqu'en Asie du sud-est, il faut encore combiner un autre fantasme avec la crise sexuelle du démon de midi pour arriver à "tuer sa famille en adoptant une vietnamienne". Mais vous voyez maintenant où je veux en venir. Le fantasme de la femme vietnamienne vient chez l'homme blanc d'une parfaite méprise. L'homme pense que la femme d'Asie du sud-est est servile, éduquée au service de l'homme, prête à le servir pendant ses vieux jours alors qu'il n'en est rien.
Mon père aura donc plusieurs fois essayé d'adopter une jeune femme d'Asie du sud-est, afin d'assouvir en même temps ces deux fantasmes, avoir une femme jeune et servile. Si j'emploie le verbe "adopter" c'est parce qu'il s'agit d'une femme de vingt ans plus jeune que lui et qui donc se retrouve avec l'âge de ses enfants, c'est à dire avec presque le même âge que moi.
Imaginez toutes les difficultés qu'il peut y avoir à vivre une telle situation. Mon père tout content ramène à la maison une asiatique avec presque le même âge que moi. Imaginez la tête que j'ai fait !
J'ai reçu un jour un coup de téléphone de quelqu'un qui cherchait un Raby et, je suis parmi les Raby celui que l'on trouve le plus facilement ...
Mais je continuerai plus tard...
PS : Cela me fait penser à l'excellent film : "Les invités de mon père" avec Fabrice Luchini et Karine Viard.
Dans l'ambiance bon teint qui règne aujourd'hui, ce n'est pas politiquement correcte de parler ainsi d'une "vietnamienne" mettant l'accent sur une discrimination ethnique. Et pourtant, s'il s'agit de nommer ici une population spécifique d’Asie du sud-est non pour faire de la discrimination mais pour dénoncer la perversité de l'homme blanc.
Le démon de midi désigne une crise que je qualifierai de sexuelle qui frappe l'homme âgé d'une quarantaine, d'une cinquantaine ou voir d'une soixantaine d'années. Cette crise consiste à regarder sa femme comme étant trop âgée pour refléter l'âge que l'homme croit avoir. Par souci de rajeunissement l'homme se met à regarder du côté d'une femme plus jeune qui le satisferait mieux dans son besoin de se regarder dans l'autre. C'est à dire de se rajeunir.
Inutile de dire que cela ne sert à rien de vouloir s'affubler d'une femme plus jeune pour se rajeunir. Vous ne feriez que vous rajeunir dans l’œil des autres dans les faits vous paraitriez toujours aussi vieux. Par la suite, le vieil homme blanc, devenant malgré tout de plus en plus vieux, deviendra une proie facile pour la femme asiatique. Voilà le deuxième constat qui mène l'homme blanc à sa perte et par la même à la perte de sa famille.
Afin d'arriver jusqu'en Asie du sud-est, il faut encore combiner un autre fantasme avec la crise sexuelle du démon de midi pour arriver à "tuer sa famille en adoptant une vietnamienne". Mais vous voyez maintenant où je veux en venir. Le fantasme de la femme vietnamienne vient chez l'homme blanc d'une parfaite méprise. L'homme pense que la femme d'Asie du sud-est est servile, éduquée au service de l'homme, prête à le servir pendant ses vieux jours alors qu'il n'en est rien.
Mon père aura donc plusieurs fois essayé d'adopter une jeune femme d'Asie du sud-est, afin d'assouvir en même temps ces deux fantasmes, avoir une femme jeune et servile. Si j'emploie le verbe "adopter" c'est parce qu'il s'agit d'une femme de vingt ans plus jeune que lui et qui donc se retrouve avec l'âge de ses enfants, c'est à dire avec presque le même âge que moi.
Imaginez toutes les difficultés qu'il peut y avoir à vivre une telle situation. Mon père tout content ramène à la maison une asiatique avec presque le même âge que moi. Imaginez la tête que j'ai fait !
J'ai reçu un jour un coup de téléphone de quelqu'un qui cherchait un Raby et, je suis parmi les Raby celui que l'on trouve le plus facilement ...
Mais je continuerai plus tard...
PS : Cela me fait penser à l'excellent film : "Les invités de mon père" avec Fabrice Luchini et Karine Viard.
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